UM ESTRANHO REMÉDIO CONTRA A LOUCURA:

A REALIDADE INVERTIDA E A DITADURA IRONIZADA EM SOMBRAS DE REIS BARBUDOS, DE JOSÉ J. VEIGA

Résumé

Cet article vise à étudier les catégories Littérature fantastique et ironie dans l’œuvre Sombras de Reis Barbudos (1972), de José J. Veiga, et son implication pour l’écriture de la fiction brésilienne contemporaine dans la période de la Dictature militaire (1964-1985). Nous partons des conceptions du Fantastique contemporain, par David Roas (2014), pour établir la relation entre les réalités socio-historiques et fictionnelles des mondes fantastiques. Ensuite, nous étudions le récit de Veiga, en soulignant comment le narrateur et le personnage cherchent à déconstruire la vraisemblance néoréaliste, en utilisant, pour cela, les ressources fantastiques/absurdes. Enfin, à travers la conceptualisation de l’ironie, nous montrons la négation des significations présentes dans cette satire du régime militaire et de l’appareil idéologique d’État, en soulignant comment la lecture d’une œuvre de fiction révèle une relation entre la réalité historique, la fiction et l’allégorie. Notre base théorique se fonde sur les études de Roas (2014) et Gemes (2022) sur la littérature fantastique et les œuvres veigueanas; Dalcastagnè (1996), Santiago (2002), Silverman (1995) et Althusser (1998) sur la littérature d’après 1964 et les appareils idéologiques et répressifs ; et Hutcheon (2000), entre autres, sur l’ironie.